Dans la nuit de samedi 8 au dimanche 9 octobre, un individu s’est amusé à vandaliser les caméras de vidéoprotection en différents points de la commune de Trans-en-Provence. Identifié et placé en garde à vue le lendemain, le jeune homme a finalement été condamné à rembourser la commune sous deux ans.
Sur la place de la mairie de Trans-en-Provence ce dimanche soir, au moment de pivoter, les caméras de vidéoprotection installées par la commune laissaient s'échapper un grincement.
Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 octobre, pas moins de 14 caméras de ce genre ont été vandalisées.
"Grâce à l’exploitation de la vidéo, nous avons pu identifier deux personnes que nous avons placées en garde à vue immédiatement", a rapporté Cédric Fèvre, commissaire de police de Draguignan. "L’un d’entre eux, âgé de 18 ans, a reconnu les faits sans vouloir dénoncer son complice. La seconde personne n’a pas pu être inculpée en raison du manque de preuves."
Autour de la mairie, près du cimetière ou encore avenue de la gare, toutes les caméras y sont passées. Photo Jérémy Pastor.
Huit mois avec sursis Jugé en comparution immédiate ce lundi, par le tribunal correctionnel de Draguignan, le jeune a finalement été condamné à huit mois de prison assortis d’un sursis probatoire d’une durée de deux ans. "Pendant cette durée, il aura l’obligation de rembourser les dommages, à savoir 17.000 euros", précise le patron de la police dracénoise. Si cela n’est pas fait, le jeune homme devra effectuer huit mois en détention.
Source : Var matin
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